Définition de VAILLANT, ANTE
Prononciation : va-llan, llan-t', ll mouillées
DÉFINITIONS
1
Qui a de la vaillance.Les Machabées étaient vaillants, et néanmoins il est écrit qu'ils combattaient par leurs prières plus que par leurs armes
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Mar.-Thér.
Songez, seigneur, songez à ces moissons de gloire Qu'à vos vaillantes mains présente la victoire
de Jean RACINE dans Iphig. V, 2
Nature : Substantivement.
Je suis ce téméraire, ou plutôt ce vaillant
de Pierre CORNEILLE dans Cid, IV, 5
Paraissez, Navarrois, Maures et Castillans, Et tout ce que l'Espagne a nourri de vaillants
de Pierre CORNEILLE dans ib. V, 2
Cheval vaillant, se dit d'un cheval plein de feu et de vigueur.
HISTORIQUE
1
XIe s.Margariz est mult vaillant chevalers
dans Ch. de Rol. CI
2
XIIe s.Et douce France, la contrée vaillant
dans Ronc. p. 92
... Eve, sa moillier [d'Adam], la vaillant
dans ib. p. 152
3
XIIIe s.Bernart, à vous veuil demander De deux choses la plus vaillant, Prouesse que tant oi [j'entends] louer, Ou largesse qu'on aime tant
de LE COMTE DE BRETAGNE dans Romancero, p. 160
Ung garnement [parure] li donne tel [à la suivante], Qu'el die que tu es vaillans [généreux]
dans la Rose, 2573
Se uns hons dist vilonnie à un vaillant home, qu'il ait paine de prison
de Philippe de BEAUMANOIR dans XXX, 21
4
XVIe s.Homme hardy et vaillant de sa personne
de Jacques AMYOT dans Agés. 41
Rien ne vaut l'assaillant, s'il n'est fort et vaillant
de Randle COTGRAVE dans
ÉTYMOLOGIE
1
Part. présent de valoir ; esp. valiente.SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
1
Nature : S. m. Nom vulgaire d'un gros d'argent au cavalier armé, qui se frappait en Flandre et dans le Hainaut, au XIIIe siècle et au commencement du XIVe.